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Auteur Mathieu Demanet | Dernière modification 16/07/2025 par M.demanet en cours de rédaction ⧼frevu-button-review-label⧽
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L’intelligence artificielle (IA) désigne un ensemble de méthodes informatiques qui permettent à des machines d’accomplir des tâches que l’on considère généralement comme « intelligentes » : reconnaître une image, prédire un résultat, dialoguer, etc.
Mais attention : le terme "intelligence" est trompeur. Il ne s’agit pas d’une intelligence au sens humain. Une IA ne comprend pas ce qu’elle fait, elle ne pense pas, ne ressent rien. Elle calcule, statistiquement, ce qui semble être la meilleure réponse.
Parler "d'une IA" n’est pas toujours juste. L’IA n’est pas une machine unique, mais une discipline scientifique (comme les mathématiques). On devrait dire "un outil fondé sur l’IA" ou "un système d’IA".
L’intelligence artificielle fonctionne grâce à des algorithmes, c’est-à-dire des programmes informatiques capables d’apprendre à partir de données. Contrairement à un logiciel classique (comme Excel ou Word) qui suit des règles précises, une IA s’adapte et s’améliore en traitant de grandes quantités d’informations.
Exemple : on montre à l’IA 10 000 images de chats avec l’étiquette « chat ». L’IA apprend à reconnaître les caractéristiques d’un chat. Ensuite, on lui donne une nouvelle image, et elle tente de dire si c’est un chat ou non.
L’apprentissage non supervisé est une méthode où l’IA apprend à partir de données non étiquetées, c’est-à-dire sans que l’humain lui dise ce que contient chaque donnée. Contrairement à l’apprentissage supervisé (où l’IA apprend avec des exemples "chat", "chien", etc.), ici elle doit trouver seule des régularités, des similarités, des regroupements dans les données.
Exemple avec une IA générative de texte
Pour une IA comme ChatGPT, l’apprentissage non supervisé consiste à :
Elle apprend ainsi à générer du texte cohérent, sans que personne ne lui ait dit ce qu’est un sujet, un verbe ou une idée logique. Elle a découvert les structures du langage toute seule.
Ce sont des IA qui créent du contenu : un texte, une image, une musique, etc. Leur fonctionnement repose aussi sur l’apprentissage, mais avec un objectif différent : imiter ce qu’elles ont vu, pour générer quelque chose de nouveau.
Exemples :
Le principe est le même : elles prédissent ce qui semble le plus probable. ChatGPT, par exemple, ne réfléchit pas : il calcule quel mot devrait venir après l’autre, en s’appuyant sur des milliards de phrases analysées lors de son entraînement.
Un modèle de langage ne comprend pas le sens des mots. Il est probabiliste. Ce qui n’empêche pas d’être pertinent.
Les intelligences artificielles génératives (comme ChatGPT) sont conçues pour interagir en langage naturel. On n’a plus besoin de savoir programmer : il suffit d’écrire ce qu’on veut dans une phrase claire et précise. C’est ce qu’on appelle un prompt.
Voici 5 astuces :
Il ne faut pas hésiter à réajuster sa demande après une première réponse. Dialoguer avec une IAGen, c’est souvent comme un échange : on affine la consigne en plusieurs étapes.
L’intelligence artificielle offre de nombreux potentiels professionnels, mais son usage soulève des risques importants. Il ne s’agit pas de renoncer à l’outil, mais de l’utiliser en conscience, dans un cadre éthique et réglementaire.
L’IA peut inventer des faits ou répondre à côté. Elle ne "sait" pas quand elle se trompe. Il faut donc vérifier systématiquement ses réponses.
Les IA apprennent à partir de données humaines, donc souvent biaisées. Elles peuvent reproduire (ou amplifier) des inégalités existantes : sexisme, racisme, stéréotypes sociaux…
Difficile d’expliquer comment une IA est arrivée à une décision. Cela pose des questions pour les services publics, qui doivent garantir transparence et équité.
Les IA génératives consomment énormément d’énergie (calculs, data centers). L’empreinte carbone du numérique est estimée à 3 à 4 % des émissions mondiales, en forte augmentation.
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